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Nuit blanche 2011 dans des églises de Paris et ailleurs…



D’autres modes d’accueil pour les arts visuels contemporains. Retour sur un évènement marquant.

Des églises ainsi que des temples sont devenus des lieux de l’événement Nuit Blanche à Paris, chaque premier samedi d’octobre.

Leur nombre est réduit et leur programmation est aussi diverse que dans les autres lieux officiels ou partenaires.

En 2011, elles étaient situées dans les deux grands secteurs de programmation artistique retenus par la Ville : autour de l’Hôtel de Ville et dans le Nord-Ouest, de Batignolles à Anvers.

Reportage de V&D dans ces lieux exposant les arts visuels ainsi qu’au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme et dans une galerie proche dont la programmation était de grande valeur.

Certaines églises et des temples ont joué le jeu en répondant favorablement aux propositions de la Ville de Paris d’y exposer des œuvres relevant des arts visuels. D’autres, c’est-à-dire les communautés et leur responsable, portèrent un projet autonome, car elles ont une culture artistique et sont plus familières du dialogue avec les artistes. D’autres, enfin, firent de cet événement nocturne un temps de musique, de chant, voire de performance sous la forme d’homélies non-stop !

Les œuvres ne relevaient pas du religieux, mais elles devaient habiter, de manière éphémère, un espace qui, lui, l’était. Raison de plus pour aller voir comment les artistes ont abordé cette question !

Une voûte imagée et Babel, tout à la fois. Une prouesse technologique.

Saint-Eustache. Pascal Combis, Pourquoi, What next ? Installation vidéo.

Par sa taille, cette église est propice à l’exposition d’œuvres spectaculaires lors de chaque Nuit Blanche. Les portes étant ouvertes, on avait, depuis le parvis, une vue magnifique sur le chœur et les trois grands écrans accrochés à la voûte de la nef.

Des milliers d’images y défilaient à des rythmes aléatoires, s’arrêtant sur des questions simples et existentielles écrites dans toutes les langues, dont on pouvait deviner le sens, une sorte de Babel des interrogations humaines où, à la place de réponses, étaient proposées des images dans une sorte de cacophonie visuelle. Par moment, mais pas au moment où nous l’avons vu, le grand orgue était censé répondre par l’improvisation sonore.

Une sophistication technique. À l’origine se trouve un questionnement dans toutes les langues par le moteur de recherche Google « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ». L’artiste n’a pas recensé des réponses en textes mais en images, ce que l’on peut faire aisément lorsque l’on recherche une photo. Pour cela il a conçu un logiciel analogue à un aspirateur à images qui recherchait et absorbait les milliers d’images ou films proposés sur son écran. Le travail de l’artiste qui a duré plusieurs années a donc consisté à assembler ces dizaines de milliers de documents visuels, non ordonnés, et à les mettre en rythme.

Résultat  : des pulsations visuelles où le spectateur accédait aux environnements de communication de notre planète. Cette œuvre au cœur de l’image et de l’écran était le reflet de la prétention Internet à tout couvrir, la réalité ainsi que notre imaginaire. Il y avait du vertige, de l’inquiétude, de l’allégresse dans cette sorte de tourbillon ou cette ivresse dont on avait parfois peine à sortir.

Une œuvre de divertissement ? Non, car cette œuvre qui explorait les espaces mentaux issus de l’accumulation Internet ouvrait aux questions universelles, la multiplicité des questions en langues différentes scandant les flux. Les réponses données image par image n’avaient pas d’intérêt, puisque la réponse, c’est-à-dire le projet de l’artiste, se voulait global, dans le mouvement, dans une sorte de méta-film, où le flux numérique devient en lui-même l’objet de l’interrogation de chacun, dans sa propre agitation neuronale : quel sens voulons nous construire ?

Cette œuvre ni religieuse, ni sacrée, mais puissante, avait pleinement sa place dans une église ; positionnée en hauteur, elle obligeait le spectateur à se fatiguer, en « cassant » son cou pour la décrypter pendant de nombreuses minutes de fascination. Il ne s’agissait pas de regarder la voûte étoilée, comme Abraham lors de la promesse, mais une prosaïque voûte de pierre, imagée, sans promesse…

Par sa grandeur et son positionnement, en plein centre de la nef, elle était à l’échelle de ce bâtiment spécifique et des questions que les visiteurs et/ou croyants se posent.

Par sa pertinence et l’originalité des instruments informatiques utilisés, elle était contemporaine jusque dans la forme, - des flux d’images-, des questions suscitées, pourtant universelles.

Un dilemme de spectateur : fallait-il la voir dans le silence, le recueillement, ou dans la force des orgues ?

Parler du souffle vital, selon le Yoga, par l’image lumineuse.

Saint-Séverin : Helen Eastwood & Laurent Brun, Prana. Installation lumineuse

Une œuvre très étrange, faite de couleurs provenant de générateurs lumineux de part et d’autre de l’autel, une sorte de transposition des sculptures que l’on observe dans certaines églises sulpiciennes. Mais ici, le son comptait autant que le visuel. Souffle serait un mot plus adapté, car « Prana » désigne dans le yoga le souffle vital à l’origine de toute chose.

Œuvre de halte dans le parcours de la Nuit Blanche, au sens où l’on goûte un arrêt sous un arbre dans une randonnée en plein été, œuvre

« invitant à éprouver la sensation d’être et à percevoir le souffle vivant de l’univers qui nous entoure » (texte de présentation).

Une œuvre peut-être mineure, dans cette Nuit Blanche qui faisait surenchère d’extraordinaire, mais une œuvre certainement de notre temps où l’hybridation de la spiritualité bouddhiste et chrétienne fait florès.

Une méditation visuelle sur la grâce… ou le désir.

Galerie Saint-Séverin : Clément Cogitore, Angelu(s)x, Installation vidéo, jusqu’au 20 novembre.

Cette œuvre projetée en face de l’église Saint-Séverin est doublement envoûtante par son rythme et par son cadre, la voûte de la flèche de la cathédrale de Strasbourg. Visible essentiellement la nuit, elle est minimaliste par sa prise de vue : un ballon lumineux blanc parcourt l’intérieur de cet espace ; en s’élevant, il donne une dimension, spirituelle et humaine, à cette architecture de pierre qui devient alors une sorte d’immense lanterne.

La tache blanche fait irruption avec grande lenteur, puis occupe l’espace tout entier en l’irradiant, monte et enfin disparaît progressivement à la vue. Ce dispositif simple, fragile et complexe à la fois se trouve face à une architecture archaïque et permet la confrontation entre les élans du mysticisme rhénan et les grandes machineries du spectacle contemporain.

Le titre est explicite, il y a de la visitation dans l’œuvre.

On peut aussi la lire comme une allégorie du désir humain, celui qui naît quel que soit son objet, envahit tout puis disparaît, le vide et le sombre occupant alors toute l’intériorité, dans l’attente d’une autre irruption de désir, ce que fait la vidéo en boucle.

Ernest Pignon-Renest avait déjà abordé le lien entre mystique et désir dans Extases. Voir article de V&D

Transposer la grande avenue de Bogota au milieu d’une église et évoquer subtilement ce que sont la culture, la cité, le peuple.

Saint-Merry  : Jacques Mérienne & Juan Manuel Silva. La Séptima.

Une église transformée pour accueillir l’œuvre de Jacques Mérienne & Juan Manuel Silva, une mise en scène percutante comme en a l’habitude cette église durant les Nuits Blanches.

Une œuvre ambitieuse et novatrice par sa technique : reproduire dans la grande nef les atmosphères de l’avenue principale de Bogota, à l’aide de 6 vidéos simultanées et d’un son expérimental hors du commun. Cette œuvre ne relevait cependant pas du documentaire mais d’une réflexion profonde sur la culture, le peuple, la cité. Voir article de V&D

Valérie Simonnet, La chute, Jean-Pierre Porcher, 2256, la source bleue. À côté de cette œuvre majeure, le In, deux œuvres en vidéo dans le déambulatoire constituaient, en contrepoint discret, le Off.

La chute était une œuvre fortement émotive et méditative sur la disparition-absence d’un être cher, sur la manière dont l’homme y fait face, sur des lieux qui résonnent du manque.

2256, la source bleue était une œuvre profondément onirique, une sorte de méditation visuelle sur les vitraux de Saint-Merry. Mais, un peu de la même manière que La Séptima, elle associait deux lieux : un quartier de bureau, la Défense et ce bâtiment de culte. Voir article de V&D

Une œuvre où la beauté est mise au service d’un engagement politique pour la paix au Proche-Orient

Saint-Jean de Montmartre. Sigalit Landau, Barbed Salt, installation dans le prolongement de l’œuvre de Venise 2011.

Cette installation en plein cœur d’une basilique au plan carré était simplement magique. Des objets blancs flottaient silencieusement dans l’air sous une lumière blanche, les ombres accompagnant cette révélation tandis que la foule dans la pénombre se massait compacte attirée du dehors par les portes ouvertes sur la place des Abbesses grouillante de monde en cette nuit de fête. Intrigante, cette œuvre était formée d’un ensemble d’objets ressemblant à de la broderie en trois dimensions, dont on ne percevait pas la nature immédiatement : des fils de fer barbelés en couronne ou en boule. C’est en les plongeant dans la mer Morte qu’ils s’étaient progressivement recouverts de sel, la nature transmutant lentement ces objets de protection ou d’enfermement. Rien de religieux, même si certains pouvaient trouver une référence furtive à la couronne d’épines, car tel n’est pas le projet de l’artiste. Ici l’espace du religieux, une vaste et splendide église du début du XXe aux piliers très fins offrant un large champ visuel augmentait la puissance émotionnelle de l’œuvre.

Le sens était évident, de la violence des objets et des relations peuvent surgir la beauté et l’harmonie entre les peuples ; ceux-ci ont sont invités à se transformer en intégrant les traumatismes du passé comme le suggèrent les barbelés encore lisibles dans les formes obtenues.

Cette œuvre réalisée par la représentante du pavillon israélien à la biennale 2011 de Venise prolongeait ainsi sa réflexion et son engagement politique en faveur d’un dialogue entre toutes les parties concernées par cet environnement exceptionnel : Palestiniens, Jordaniens, Israéliens. Elle milite en particulier pour la construction d’un pont entre les deux rives de cette mer Morte.

Reportage de V&D à Venise pour (re)découvrir cette œuvre aux multiples composantes, mais prenant l’eau comme élément de géopolitique.

Article Télérama

PS : Barbet Salt fonctionnait avec les mêmes ressorts émotionnels que l’installation des Bernardins, Objets secrets de Judy Scott. Des objets transmués à partir de matériaux du quotidien, mais beaux, peuvent ouvrir sur des fenêtres de la vie, ici sociale, aux Bernardins, intérieure. Voir article de V&D

Une œuvre décapante sur l’attente d’être l’élu(e) d’un soir et sur notre temps des paillettes.

Crypte de Saint-Jean de Montmartre. Filip Gilssen, The Winner Takes It All, installation.

Cette installation ironique sur notre époque était adaptée au lieu, un espace collectif aux usages polyvalents sauf religieux et a parfaitement répondu au projet initial de l’artiste, car elle relevait de deux registres liés à la fête.

L’œuvre, réalisée en 2010 pour la Biennale de Liverpool en mémoire de l’artiste Félix González-Torres, était censée jouer sur la notion d’attente et d’évènement de notre société du spectacle : elle ne s’activait qu’une seule fois au passage du 5 000è visiteur (vers 23h). À ce moment les monolithes noirs que l’on distinguait à peine dans l’obscurité se révélaient être des canons à paillettes dorées qui crachaient sur la foule.

« Proposant une véritable expérience de la secousse, l’artiste poursuit sa réflexion amusée sur la nature même de l’art, son système et ses modes d’exposition » (texte de présentation).

Deux heures plus tard, ce lieu souterrain, où les visiteurs se pressaient encore en demandant aux gardiens goguenards, « cela a-t-il eu lieu ? », ce qui cachait « serai-je le gagnant » comme dans l’imaginaire du loto, ressemblait à une « boîte » après réveillon avec des traces tout au long de la rue, rigolades, effervescences de couple et de groupes. Tout le monde s’y investissait en toute liberté.

Le lieu avait été désacralisé depuis longtemps, et il accueillait un autre rite, celui de la « teuf » avec tous ses codes, les visiteurs en ignorant probablement l’ancien usage ; devenu, durant cette nuit, un espace du divertissement la plupart, des visiteurs n’y ont trouvé que du vide, avant l’instant fatidique l’espace était lugubre et après il n’y avait que des paillettes, des restes d’un événement auquel ils n’avaient pas assisté et qu’ils se jetaient à figure, comme des cotillons.

L’œuvre-événement se prolongeait donc par le comportement des visiteurs. Une œuvre sociologique, comme on les appelle, dionysiaque et astucieuse car elle questionnait la vacuité de la notion d’événement, les intentions de ceux qui le recherchent et le comblement de leur attente déçue.

Une œuvre totalement appropriée, une œuvre sociétale miroir réussie. Il ne restait que des paillettes…

Une œuvre souterraine, située en dessous de la lumineuse Barbed Salt.

Une œuvre curieusement appropriée par le public.

Crypte du Martyrium Saint-Denis. Ludovic Duhem, Bruno Abt, Noli me tangere, sculpture interactive sonore.

Le principe était simple : quatre blocs de sculptures-peintures que l’on atteignait par un escalier étroit sur les murs duquel étaient accrochés des dessins - poèmes. Sur le sol des bandes sensitives qui actionnaient des sons, des musiques, des voix dont les paroles étaient difficilement compréhensibles.

De toutes les œuvres présentées dans les églises à Paris durant cette nuit, Noli me tangere était probablement la plus liée à une culture chrétienne par le titre mais aussi la forme, deux grandes failles cruciformes et le lieu.

Or, le public a compris l’ensemble tout-à-fait différemment et l’a détourné en une opportunité ludique et festive  : il dansait pour faire surgir des sons avec les pieds, s’interpelait et riait, faisant perdre toute sacralité à cet espace minuscule, ordinairement dédié au recueillement. Cette crypte est en effet considérée comme le lieu du martyre du premier évêque de Paris et celui de l’engagement d’Ignace de Loyola et de ses amis étudiants (« vœu de Montmartre », pauvreté et chasteté), à l’origine de la fondation des Jésuites.

« À chaque visite, Noli me tangere offre ainsi une nouvelle expérience de l’espace et du corps, au gré des résonances engendrées » (texte de présentation).

Certes, mais sans aucune présence apparente de la communauté d’accueil et sans médiateur, une question émergeait : par quoi un public, ignorant visiblement ce que signifiait Noli me tangere (Ne me touche pas) et la place de cette phrase dans le christianisme ou l’histoire de l’art, par quoi était-il touché ?

L’œuvre avait pourtant la bonne échelle et avait du sens dans cet espace, les visiteurs pouvaient facilement s’en emparer mais les artistes avaient-ils imaginé sa réduction à un système ludique ?

De fait, elle ne questionnait pas, sauf par son « truc technologique » qui polarisait l’attention et incitait à une gestuelle d’amusement ; elle ne révélait pas l’espace de la crypte d’exposition et sa tradition ; elle ne donnait pas de prise pour saisir le titre de l’exposition et n’incitait pas à la recherche de sens multiples.

Point positif, les visiteurs s’y sentaient forts libres.

Une œuvre puisant dans la mise en scène classique pour dire l’exil et les Balkans.

Saint-Pierre de Montmartre. Adrian Paci, Per speculum, Vidéo de 12’, 2006.

Changement de décor. Une église dans sa configuration habituelle et un écran devant le chœur.

L’artiste qui, en 1997, a fui l’Albanie durant la guerre civile construit généralement ses œuvres autour des questions de l’exil et de la migration. Dans cette vidéo déjà connue, il met en scène des enfants qui, dans un paysage champêtre, cassent un miroir et ensuite courent en toute liberté, puis se réfugient dans les arbres et, avec les éclats ramassés, s’envoient des reflets du soleil, comme les adultes se tirent dessus.

« Une œuvre méditative qui se nourrit des grands mythes de la peinture classique et du cinéma de Pier Paolo Pasolini où la lumière et le clair-obscur tiennent une place symbolique »(texte de présentation).

Surtout une métaphore des évènements dans les Balkans.

Un trait noir vibrant au milieu d’une église.

Sainte-Marie-des-Batignolles . Zilvinas Kempinas, Big O. Installation pour six ventilateurs et une bande magnétique.

L’artiste lituanien utilise toujours le même principe dans ses installations : un ensemble de ventilateurs placés en fonction des caractéristiques précises du lieu et une ou plusieurs bandes magnétiques, ici 5 à 6 m de diamètre, qui flottent et vibrent en suspension dans l’air. Ce sont donc des sortes de sculptures vivantes fascinantes qui jouent avec la lumière et l’espace, qui recréent un lieu et mobilisent fortement l’attention du spectateur, car il n’est pas facile de voir un trait fluctuant dans le vaste espace d’une nef d’église.

À Sainte-Marie-des-Batignolles, l’œuvre était réellement minimale, bien à l’échelle du lieu, et bien située. Si, par son mouvement, elle interrogeait le regard pour en comprendre le principe, elle ouvrait rapidement à des imaginaires les plus divers, sans musique.

Questions : une œuvre mystiques comme la danse des derviches tourneurs ? De quelle mémoire était porteuse cette bande magnétique ?

La magie de larmes visuelles, une métaphore nourrie de la tragédie juive.

Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme. Miroslaw Balka Heaven, Installation (2010) et Winterreise : Bambi vidéo, (2003).

Court film sur l’œuvre provenant de Youtube

Heaven : Dans la cour d’honneur du musée, 68 (1968 a été une année de poussée de l’antisémitisme en Pologne) tubes de plexiglas torsadés verticaux semblaient flotter dans l’air. Chacun tournait au moindre souffle du vent ou des mouvements des visiteurs et renvoyait les moindres lumières captées. Cela provoquait visuellement un mouvement inattendu de points lumineux, de larmes tombant du ciel, mais ne touchant pas terre et remontant ensuite.

Cette œuvre du grand artiste polonais faisait référence à la tragédie juive par les pleurs et à bien d’autres situations humaines ; mais c’était aussi, par la joie communicante chez les visiteurs, une œuvre d’espoir. On ne pouvait que se souvenir des textes bibliques parlant des pleurs ainsi que de la pluie (cf. d’Isaïe 55 -9) et des divers sens à leur donner.

Les visiteurs étaient amenés à traverser cette œuvre fragile, à éviter les torsades, comme on évite les obstacles de la vie, et cela dans une sorte de jubilation non feinte et largement partagée, si l’on juge par les attitudes de la foule !

Bambi : Dans la cour du fond, une vidéo montrant un groupe de daims affamés et apeurés sous la neige, regardant la caméra donc le spectateur, ne sachant pas où aller et derrière eux des fils de fer barbelés les séparant de la silhouette d’un camp de concentration. Le spectateur était pris a partie par cette scène renvoyant à l’holocauste, le titre accentuant les traits de la grande tragédie de l’histoire ; car ce n’est pas du Walt Disney.

Présentation des œuvres par la commissaire de cette expo. Un petit film.

Heaven en plein soleil, le lendemain

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