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Eugénio Moerino. Stairway to heaven



La prière est-elle un sujet de l’art contemporain ?

Le Christ en croix

À l’occasion de la découverte d’une œuvre provocatrice de Eugénio Moerino, V&D a exploré une question : la prière, l’homme et la femme en prière, sont-il des sujets pour les artistes contemporains ?

Ce thème était très largement abordé dans les peintures et sculptures médiévales et classiques d’une société occidentale structurée par la religion chrétienne. Mais qu’en-est-il dans une société laïque où l’expression du religieux fait émerger de multiples débats ?

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’’Stairway to heaven", (sculpture en silicone, cheveux, vêtements et livres)d’Eugénio Moerino, artiste catalan, 2010.

À la base un musulman priant prosterné, la Bible à droite de sa tête, au milieu un catholique priant avec la Torah sur son cœur, et enfin au-dessus un juif rendant grâce avec le Coran à la main. Le tout, une élévation vers le ciel, un escalier vers lui.

Belle image, drôle, pleine d’espoir de dialogue. Pourquoi pas ?

Ce n’est pas une provocation mais une ouverture ironique encore impossible, mais que ne ferait-on pas pour un même Dieu. Ces textes ne sont-ils pas liés, de la Torah au Coran ? Un détournement de l’esprit d’Assise ?

L’œuvre a une autre dimension, il suffit que l’un des protagonistes s’agite ou fasse un mauvais mouvement et c’est l’ensemble qui est déséquilibré. Une image du Proche-Orient ?
D’autres peuvent la lire autrement ; pour V&D, elle n’est pas offensante. Nous n’y avons pas lu de domination de l’un sur l’autre.

V&D n’aurait pu l’acquérir, il fallait être au début de la foire d’art contemporain de Madrid en Février 2010 et débourser 45 000 euros. Un collectionneur belge l’a fait.


QUESTION : LA PRIERE EST UNE ATTITUDE HUMAINE. CELA INTERESSE-T-IL L’ART CONTEMPORAIN ?

La figure du priant est une figure très commune de la peinture et de la sculpture religieuse, qui représente près de 60% de l’art occidental !

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Wihelm Leibl. Trois femmes dans une église - 19878-1882/ Wilhelm Lembrucke. Femme en prière-1918

NB : Wihelm Leibl a mis 4 ans pour terminer cette toile. C’est une reminiscence d’un tableau d’autel réalisé par un grand maître du Moyen-Âge. Il a peint trois femmes d’un petit village qui n’ont jamais dû changer de pose ! Elles représentent trois âges de la vie mais aussi trois formes de la méditation. Un écho à Stairway to heaven ?

Mais dans l’art contemporain, qui s’intéresse à tout ce que/qui fait l’homme, elle semble peu représentée. Est-ce dû, à l’époque et à la sécularisation, aux artistes eux-mêmes ou aux commissaires d’exposition qui ont pris une importance grandissante dans le système ? Les critiques, quelque-soit leur bord, ont trouvé peu d’intérêt à cette question.

A y regarder de plus près, l’art d’aujourd’hui reprend pourtant fréquemment une certaine iconographie chrétienne (cf. Livre de Catherine Grenier-L’art contemporain est-il chrétien ?) essentiellement au travers de figures du Christ et des saints, que l’on voit en train de prier parfois, mais bien plus dans d’autres attitudes ; ce qui intéresse l’artiste contemporain ce sont les questions de la rédemption, du tragique, de la chute, de l’identification artiste/Christ, etc. Cet art est encore influencé par les traditions orientales et ésotériques, telles que les artistes ont pu les expérimenter dans les années 60-70, avec par exemple la Beat génération. C’est un fait, la recherche de spiritualité est une donnée humaine à laquelle les artistes sont sensibles et qu’ils continuent à interpréter, chacun à leur manière et selon leur aire culturelle.

Mais l’acte, somme tout très humain, voire banal, de la prière (dont la télé est régulièrement le témoin), de retour sur soi, de recueillement intéresse-t-il l’artiste contemporain ? Si oui comment ?

Pour répondre à une telle question, il faudrait faire des recherches approfondies, car les catalogues et expositions sont bien chiches ! Les imageries pieuses ? Oui, le commerce est florissant ; mais ici ce n’est pas l’objet…

Les vitraux ? Rien ou presque, car ce sont désormais avant tout des œuvres abstraites d’une grande beauté. Les objets de culte ? Ils utilisent généralement d’autres allégories ou symboles. La peinture mais surtout la photographie que l’on va trouver dans les musées et galeries sont en revanche souvent les médiums utilisés.

Alors …

L’exposition « Traces du sacré », Beaubourg en 2008 a donné quelques maigres références que nous rappellerons. Esquissons un autre classement.


1) La question de l’intériorité

Elle est abordée en permanence par de nombreux artistes et cela de manières fort différentes. Prenons un seul exemple.

Jean Michel Alberola. Il s’est fait connaître dans les années 80 avec la figuration libre, mais il s’est engagé dans des cheminements où demeurent la force de la peinture et de la figuration humaine, son interrogation sur le statut et la puissance de la peinture. Après avoir travaillé sur des grands mythes liés à la question du regard (Actéon, Suzanne et les vieillards), il a introduit le langage dans ses œuvres, l’engagement politique et surtout les interrogations spirituelles en traitant avec une grande étrangeté de la circulation du message biblique, par exemple à travers des crucifixions. Sa culture chrétienne, ses liens avec l’Afrique du Nord se lisent de manière énigmatique mais provoquent l’évidence, une fois que le spectateur est entré dans l’œuvre… Ce tableau en est la preuve. Voir : La sortie est à l’intérieur2008 TDR

La force des mots vient en résonance de ces trois personnages dont on ne voit pas les visages, mais dont les ventres sont en forme de carte géographique.


2) La sculpture de spiritualité chrétienne

Elle existe encore, et fortement parfois !

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Agenouillé, pierre de Soignies,1987, 180x70 cm

Dodeigne a réalisé cette œuvre en "petit granit" éclaté, un calcaire gris-bleu, très dur, provenant de Soignies en Belgique. La posture est explicite et traditionnelle. Il ne s’agit pas d’un personnage, mais bien plus d’une attitude, non pas éthérée est ancrée dans le sol. Densité, rugosité, vérité de la matière. L’œuvre semble inachevée et traduit un élan vital. L’œuvre comme la prière est arrachée à la nature. Tout cela dénote une bonne connaissance de ce qui se passe dans celui qui prie. - Voir portfolio

Damien Pasquier-Desvignes, aborde cette question indirectement dans ces plaques de marbres striées. Du fait de la pureté et de l’abstraction des lignes, on peut y lire aussi des silhouettes en prière.


3) Une étrange attirance pour la figure du saint.

Même si ce thème n’entre pas strictement dans le cadre de cet article, qui se concentre sur la prière « ordinaire » ou son identité, on doit mentionner l’attirance de certains artistes pour ces figures dans des esprits totalement différentes.

Robert Combas, un des grands représentants de la figuration libre en France, s’est passionné pour ces personnes au même titre que pour des figures d’histoire ou mythologiques. Il les traite avec son style BD, expressionniste, totalement saturé, en les accompagnant parfois de textes inclus au sein même des tableaux. Le style est populaire, reconnaissable immédiatement. Il raconte en image une histoire, des hauts faits et gestes ; c’est un peu l’équivalent de ce qu’était les vitraux pour la catéchèse médiévale des illettrés. Mais si un personnage prie, c’est bien accessoire.. - Voir : Combas, La sainte verte 2007 ; Orlan, Madonne, 1999 TDR

Des artistes femmes comme l’américaine Cindy Sherman ou la française Orlan ont exploré les identités féminines en se mettant en scène par leur photo ; les personnalités de sainte ou de la vierge n’y ont pas échappé, mais dans une vision identitaire, revendicatrice et féministe.

Orlan qui n’a eu de cesse d’interroger les images et la transformation du corps et du visage de la femme, dans une société qui dicte ses canons de beauté, a utilisé son propre corps (« mon corps est un acte politique ») comme sujet et matériaux en le faisant muter plusieurs fois par la chirurgie esthétique. Elle a par ailleurs développé une vision critique de la religion qui semblerait nier les corps tout en idéalisant les figures. C’est ainsi qu’elle s’est intéressée à la représentation de l’élévation et des apparitions en proposant cette madone juchée sur un plateau élévateur de voiture dans un garage. Ironique et provocatrice certes, mais elle ne nie pas le désir d’élévation.

Un certain nombre d’artistes se sont aussi intéressés à des figures précises, avec beaucoup plus de subtilité et d’intériorité, comme Marie Madeleine, en la rendant actuelle de multiples façons et notamment dans le cadre des rapports au corps « Noli me tangere » ou de l’image (Véronique = vraie image) ; derrière se trouvait une fascination pour la dynamique de la rédemption (lire le remarquable livre d’Isabelle Renaud-Chamska « Marie Madeleine en tous ses états » qui traite de ces questions iconographiques et théologiques). Mais revenons à notre objet.


4) La mystique et l’extase, en Occident et ailleurs.

Si les artistes s’intéressent si peu à l’homme en train de prier, par contre régulièrement certains d’entre eux traitent de ces états extrêmes, comme s’il y avait une correspondance avec l’acte de créer. Chercheraient-ils à cerner le mystère de ces situations ?

Bill Viola, qui est très largement traversé par ces questions de la spiritualité et s’affiche comme n’appartenant pas à une tradition religieuse spécifique, nous livre régulièrement des vidéos qui traduisent une expérience personnelle forte, en multipliant les références à la peinture ou à des textes sacrés. Syncrétisme diront certains, interrelations diront d’autres.

Pour « Traces du Sacré », ce très grand artiste avait recomposé une installation de 1983 « Pièce pour Saint Jean de la Croix », où les textes de ce mystique lus à partir d’une cabane d’ermite devant un écran géant figurant des ciels et des montagnes se voyaient perturbés par des tremblements de son, d’image et d’objets, interprétation de ceux de l’individu en extase. Il y avait ici une volonté explicite à identifier ces écrits à des poèmes d’amour, de lier la fusion sexuelle extatique à ces expériences spirituelles. - Voir portfolio

Dans l’entretien cité dans le catalogue de cette exposition, il se justifie clairement :

 »Il y a quelque chose au-dessus, au-delà et en dessous de ce que nous avons sous les yeux, et de tout ce à quoi nous nous attachons dans la vie quotidienne. Il existe bel et bien une autre dimension, qui peut devenir une véritable source de savoir. C’est pour l’identifier et être en contact avec elle que je fais ce que je fais. À plus grande échelle, cette dynamique est derrière toutes les démarches religieuses. Il y a un quelque part un monde invisible, dont nous faisons partie »

C’est à ce titre qu’il a proposé récemment une immense œuvre vidéo sur plusieurs écrans géants dont le script est parti du Livre des morts de l’Antiquité égyptienne, traitée sur un mode contemporain, avec des citations de la culture de la Renaissance et des traits puisés aussi dans la grammaire chrétienne ! - Voir portfolio Going forth by day, 2002 TDR

Yazid Oulab dont on a pu voir plusieurs œuvres dans l’expo de Beaubourg a réalisé une vidéo qui est, toujours selon le catalogue, ’’une méditation sur la mystique soufie, selon laquelle la poésie est la voie essentielle pour approcher les mystères. Des voix récitant une sourate font apparaître une simple figure : les fumées de l’encens, agitées par le souffle des orants, dessinent des volutes dont la cursivité évoque l’écriture.

À propos de ce texte, l’artiste dit :

La sourate 3 du Coran est pour moi l’une des plus belles, elle rassemble le “halif ”, le “lem” et le “mim”, qui sont la transcription de la ligne, de la courbe et de la sphère. C’est la “sourate dédiée à Marie” qui porte en elle le verbe et lui donne forme.

Le souffle du récitant comme signe, 2003, 5Cliquez successivement sur tous les pictos nécessaires et n’oubliez pas de mettre du son…

A. Abedsemed

Adel Abdessemed est un artiste d’origine algérienne qui est une véritable chambre d’écho de ce qui traverse la société, la banlieue, la violence quotidienne entre les individus, la séparation, la mort, etc. Il traite ces questions avec tous les médiums possibles. C’est ainsi qu’il a produit une vidéo de 30 ‘d’un grand envoûtement. Un homme nu, d’un certain âge et hors des schémas sexy, jouant de la flûte, d’une manière lancinante. Il y a des parentés évidentes avec l’œuvre précédente. L’homme est un religieux musulman qui a accepté à la demande de l’artiste (il devait en être proche), de reprendre la flute de son enfance berbère. Ici, l’homme est mis à nu dans sa prière qui est d’abord une musique liée à son identité la plus profonde. La prière comme musique est un grand classique dans toutes les religions. C’est aussi un écho à d’autres œuvres de maîtres, Dürer et Matisse (la musique). Voir portfolio Le Joueur de flûte (1996), 30’ TDR

Mariko Mori est une artiste japonaise de renommée internationale qui a monté des œuvres de grande complexité, à la mise scène coûteuse et utilisant largement les techniques numériques et les effets spéciaux. Elle se met elle même en avant, dans ce qui peut être désigné comme des autoportraits d’un type à part, car elle n’a de cesse de parler de la société japonaise sur un mode narratif, en en dénonçant les tendances techniciennes et matérialistes. Là encore, le son et la vidéo viennent soutenir les propos qui ne sont pas moraux. Du New âge ? Pas vraiment car cette artiste puise dans la religion traditionnelle shinto, qui est animiste et met l’homme en lien avec les esprits de la nature. - Voir portfolio : Miko no Inori (La prière de la Chamane), 1997

Dans une vidéo tournée dans l’aéroport international d’Osaka, qui est une allégorie de la société technicienne et de la globalisation, elle apparaît sous les traits d’une mystique shintoïste, en faisant tourner une boule de cristal et en chantant là encore une mélopée traditionnelle japonaise envoûtante qui est une sorte de confrontation entre la société moderne et le retour aux sources de la sagesse et de la nature. Étrange performance à côté de bien d’autres qui traitent de la même question.

Véronique Sablery est une artiste française qui ne cache pas ses intentions en appelant certaines de ces œuvres « Extase ». Une partie de son œuvre d’une très grande sensibilité puise dans la culture chrétienne ; elle aussi réexplore les grands maîtres et questionne le statut de l’image.

« Tentation du visible, tentative de donner à voir, de livrer son regard à celui de l’autre, d’échanger du visible pour côtoyer l’invisible. Que motive en effet notre tentation du visible si ce n’est le désir d’aller au-delà des apparences ? N’est-ce pas le rôle du peintre, car c’est ainsi que je me définis, que de céder à cette tentation pour osciller entre illusion et révélation ? »

La première œuvre est faite de fragments de visages de femme, qu’elle rattache à l’expérience mystique et pourquoi pas sexuelle. L’ombre de Marie Madeleine plane… Voir portfolio : Extase

La seconde est faite de mains qui adoptent la position de l’oblation. Elles proviennent de femmes incarcérées. Splendidement fortes. Voir portfolio.


5) Les gestes attachés la prière, mais pour dire autre chose.

Il s’agit là de tout un registre d’œuvres qui entretiennent l’équivoque entre le titre et le sujet et qui, elles, visent la provocation.
Une des plus connues est déjà ancienne :

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La prière, Man Ray,1930 - 32x23 cm

Comme l’écrit prudemment le catalogue de Traces :

« Man Ray, comme Ernst, rejoint les rangs surréalistes. Avec La Prière (1930), il explore les délices de l’analogie entre l’image profane et la religion. Les fesses de Lee Miller, empreintes de volupté et de délicatesse, parviennent à émouvoir le spectateur, touché par la pudeur de la pose. Exprimée de manière peu conventionnelle, cette prière revêt une connotation offensante. Si l’on en croit les propos de l’artiste et son titre ambigu, elle reflète bien l’ambiance de l’entre deux-guerres. »

Ajoutons que Lee Miller, épouse d’un peintre surréaliste, surréaliste elle même à un moment, fut aussi photographe de guerre (elle a pris les premières photos des camps, ouverts par les armées américaines). Ici se jouent les rapports traditionnels de l’artiste et de son modèle.
Photo d’histoire donc, splendide et déconstruisant l’inclinaison du priant pour certains. Cette sensualité de la photo est-elle si éloignée de ce que certains artistes ont exprimé de l’extase ?

Maurizio Cattelan. L’artiste provocateur qui, italien de culture, se saisit de multiples aspects de notre histoire pour questionner nos mythes, le rapport à l’art de la société, et de multiples questions de société, ne pouvait qu’utiliser les symboles de la prière et de la religion à d’autres fins. Il l’a fait avec sa culture flash, c’est-à-dire ce sens de la mise en scène qui fait que vous êtes immédiatement marqué par ses propos. - Voir portfolio Mother, 1999 Photograph : Attilio Maranzano, Courtesy : Galerie Perrotin, Paris TDR

Avec Mother de 1999, il ne s’agit pas d’une image documentaire d’un crime de guerre, de quelqu’un qu’on enfouit vivant, mais d’une performance à caractère dramatique qui a eu lieu à la Biennale de Venise en 1999. L’artiste a fait venir un fakir d’une région de l’Inde, connu pour sa capacité à garder sa respiration suffisamment longtemps pour rester enfoui. Seules ses mains étaient visibles, hors du sable, immobiles et jointes. Il reproduisait simplement un geste d’une pratique fréquente dans son pays d’origine, dans un lieu complètement différent de son contexte original.

Ce geste, posé dans le cadre d’un des grands évènements artistiques du monde de l’art, est en fait la critique cynique de ce genre de manifestations, où les amateurs et collectionneurs vont comme si c’était un rituel religieux, ici transcrit en termes exotiques ; cela peut être aussi lu comme une autre manière de considérer cette manifestation : une gigantesque attraction, sans plus, puisque traditionnellement c’était les fakirs sur des planches à clous que l’on venait voir dans les fêtes foraines. En donnant le titre de mère à ces mains de priant, il mêle deux autres registres, la culture catholique considérée comme presque enterrée et le lien terre/mère. "Cattelan a toujours joué avec le mythe du musée comme un lieu de recueillement solennel" disait une critique américaine.

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Him, 2001, 101x41x53 cm

Avec une autre installation, Him, que l’on découvre dans les espaces d’expositions, un adolescent à genou vu de dos, il pose une interrogation sur les origines du mal. La question est directe et terrible : aurait-on pu deviner dans un jeune Hitler priant ce qu’il allait devenir ?

Pluralité des regards et des fins sur les gestes de prière. Cette attitude humaine est bien appréhendée par des artistes contemporains, mais d’une manière très différente de leurs aînés.


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